panneau

Saint-Denis. 2011.

Temple d’Isurumuniya, Anuradapurah. Sri Lanka. 2011

Signalétique. Monkey forest, Ubud (Bali, Indonésie)

L’ancien palais princier puis royal de Luang Prabang, devenu “national palace” a été construit par le pouvoir colonial français afin de s’appuyer sur une autorité traditionnelle pour former un état tampon entre le Vietnam et ce qui était alors le royaume de Siam (actuelle Thaïlande).

A Jinghong, à l’extrême sud de la Chine, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière birmane, la frénésie immobilière sévit. L’ouvrier chinois, l’ancienne élite de la Chine de Mao, trône encore sur ce qui semble n’être qu’une invitation à porter un casque de protection.

Le temple d’Angkor Wat est le Mont Saint-Michel cambodgien. Par centaines de milliers, groupes de retraités coréens, fêtards des îles de Thaïlande et simples dévots visitent au pas de charge ce qui demeure une des plus colossales et délicates des constructions humaines.

Sur la côte et les îles de la mer Andaman, des panneaux signalent désormais les routes d’évacuation en cas d’alerte au tsunami. Le pictogramme rend-il hommage à la vague de Hokusaï ou à une marque de surfwear ?

L’Afrique du Sud est réputée à juste titre pour sa criminalité violente. En face, la riposte s’organise : on perfectionne le fil de fer barbelé, les clôtures pointues et on tire à vue.

La ville de Krabi possède un parc très agréables où l’on peut peindre des figurines de plâtre et… même passer des mails chez un marchand ambulant.

En Indonésie, la langue nationale ne connaît aucun tabou orthographique. Le bahasa indonesia revisite les standards internationaux : taxi s’y écrit tout simplement “taksi” et docteur, “dokter”. Dans certaines îles créolophones, une polémique ne manquerait pas surgir.

Dans la réserve d’Hluhluwe / Umfolozi, l’administration sud-africaine, avec sa rigueur batave, met en garde le visiteur contre la fausse sécurité d’un véhicule. La bête est grosse et peut avoir mauvais caractère.